Scarlett J. Carmicheal
♦ Messages : 23 ♦ Disney's points : 4329
♦ Adresse : habite dans un des apparts
| Sujet: (M/LIBRE) AU CHOIX → fill my words with hope again Lun 2 Juil - 13:05 | |
| {Nom} Prénom Prénom² au choix FEAT. célébrité totalement au choix, je ne suis pas trop difficile mais je me réserve quand même le droit de chipoter (a)
Parce qu'il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie.
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× groupe » It's so good to be on Disney's staff × âge » 24 ans × statut civil » au choix × droitier ou gaucher ? » au choix × situation amoureuse » compliquée × pire défaut » pessimiste × plus grande qualité » franc × trait de caractère dominant » imposant × devise » au choix |
» Listing d'adjectifs ;
désabusé × fourbe × intelligent × beau-parleur × rusé × las × séduisant × sociable × vulgaire × franc × rêveur × pas toujours agréable × |
» Hobbies & Passions ;
La seule chose que je connais de lui, c'est sa passion pour la boisson. Son habitude, c'est de venir chaque soir au bar, surestimer sa capacité a tenir l'alcool et déblatérer sans queue ni tête avec la première oreille attentive qui passe. Il aime les femmes, les belles femmes, les audacieuses, les pulpeuses, celles qui n'ont pas froid aux yeux et n'ont pas de honte. Sa boisson préférée, le rhum. Suivi par un double whisky bien frai. Le vin, que pour les grandes occasions. Je ne sais même pas s'il est vraiment alcoolique. |
- Spoiler:
(extrait de ma fiche) L'autre est beaucoup plus jeune. Il est un tout petit peu plus âgé que moi, et ce n'est pas le genre de client qu'on apprécie, parce qu'il essaie toujours de m'arnaquer. Des fois, je ferme les yeux. Après tout, il faut bien s'aider, entre collègues. Il finit souvent saoul, et comme je ne sais pas où il habite je dois souvent le raccompagner dans mon appart pour qu'il ne dorme pas dans la rue. C'est le seul qui voit en moi une potentielle conquête. Enfin, quand il a trop bu.
Mais alors, pourquoi tu restes ici ? J'avais posé la question sur un ton léger, alors qu'il s'épanchait sur son envie de voyager, de partir de ce parc minable. Lui, il aime pas les mioches, comme il dit. Il leur sert des glaces à longueur de journée en souriant aux jeunes tantes, aux grandes soeurs dont la majorité est atteinte et aux jeunes mères célibataires. Les gamins, c'est pas son truc. Lui, il a échoué à Hershaw parce qu'il a toujours aimé voyager. Je ne sais pas d'où il vient. Je sais juste que depuis que je bosse ici, il est là aussi. Tout les soirs, il s'assoit au bar, et je n'ai même pas besoin de lui parler pour lui servir un verre. Des fois, je m'amuse a lui envoyer comme dans les western, en faisant glisser le verre jusqu'à lui. ça amuse les enfants pas encore couchés, et les parents dans un premier temps, avant qu'ils ne se rendent compte que le verre contient de l'alcool fort. c'est pour tes beaux yeux, me répond-il, et je sais que c'est le signal. Il commence a avoir trop bu et va devenir entreprenant. Je sais que je ne suis pas son genre, il me l'a dit. Les filles discrètes qui restent dans leur coin, c'est pas son truc. Lui, il préfère les belles blondes à la peau dorée et aux formes généreuses, tapageuses, qui rient trop fort et qui parlent trop, pour qu'il puisse les faire taire. Il soupire. Je n'ose jamais lui demander ce qu'il fait vraiment ici. Je ne sais pas, peut-être qu'il a vécu un truc grave, et j'ai pas vraiment envie qu'il me le dise là, dans ce bar, parce que tout le monde peut entendre, sauf moi qui doit continuer à servir les autres gens attablés jusqu'à tard dans la soirée. Allez, Scar, sers m'en un autre. Je soupire. Tu paies, d'abord. C'est à son tour de soupirer. Comme à chaque fois, je me dis de ne pas céder. Cette fois-ci, il ne m'aura pas, et mes pourboires ne passeront pas dans sa propre consommation. S'il te plaît, ma biche. Je grimace un sourire. Une marque de politesse, chez lui, c'est plutôt rare. "Ma biche" ? Sérieusement ? Il hausse les épaules et plante ses yeux hagards dans les miens, un léger sourire au coin des lèvres. Tu préfères "ma gazelle " ? C'est vrai que ça te correspond mieux... Allez, j'ai soif. Raciste. L'eau est gratuite, si tu veux. Il fut un temps où j'avais un peu peur de répliquer. Il faut dire que les relations amoureuses et moi, c'est pas trop ça, alors quand un mec que je vois tous les jours commence a me draguer, aussi ridicule soit sa manière, j'étais un peu troublée. Je le suis toujours. Ce mec est troublant. Des fois, on a l'impression qu'il pourrait avoir le monde entier à ses pieds d'un claquement de doigts. L'instant d'après, l'illusion se dissipe et il ne reste plus que des effluves d'alcool. Il grommelle, et je souris, m'affairant à nettoyer le plan de travail ou collent des sirops divers mélangés a des liquides non identifiés. Cocktail répugnant. T'as peur de devoir dormir avec moi, c'est ça ? Parce que tu sais très bien que cette fois, tu pourras pas te retenir et tu jetteras sur mon corps de rêve. Je soupire. Cet imbécile a passé plusieurs nuits chez moi, parce que son état d'ébriété m'avait fait pitié. Le problème, c'est qu'il ne se contentait jamais du canapé, et qu'il finissait par me rejoindre dans le lit. Sauf qu'évidemment, il dort à poil, le bougre. Et même si passé la cinquième nuit j'ai réussi à dormir convenablement, c'est toujours un peu déroutant au réveil. C'est qu'il est gâté par la nature, l'idiot. Voilà, t'as tout compris. Je lève les yeux au ciel, alors que ça le fait sourire. Alors que je passe devant lui, de l'autre côté du bar, il se lève, m'attrape par les épaules et m'embrasse rapidement, avant de se rassoir. Je ne lui fait même pas le plaisir de lui envoyer un regard noir et le fixe dans les yeux. Ce n'est pas la première fois qu'il m'embrasse. En fait, c'est même déjà arrivé alors qu'il était sobre. Je crois que pour lui, ça ne veut rien dire d'autre que "je peux t'avoir quand je veux". Et malheureusement, il a raison. Mais ça, je me garde bien de lui dire. Écoute, j'ai besoin de mes pourboires, donc si tu as de quoi payer, je peux te donner un autre verre, sinon, tu rentres chez toi, et ça t'évite de rouler sous les tables. Il me fixe, et son sourire s'élargit pour devenir charmeur. Je peux te payer en sexe. Je sais que ça fait longtemps que t'as pas... Oh, tais-toi!, je le coupe un peu trop précipitamment, jetant un coup d'oeil aux alentours, mais il n'y a plus qu'un couple dans la salle, plus loin. Je reporte mon attention sur lui. ça y est, il s'éclate tout seul. Admets-le, Scar, t'es qu'une femme comme les autres. Les princesses de Disney, tu sais pourquoi elles finissent heureuses avec beaucoup d'enfants ? Parce qu'a leur époque, la contraception ça existe pas, et qu'elles sont comblées sexuellement. Tu crains. Il hausse de nouveau les épaules, sans se départir de ce sourire arrogant. Il me regarde de haut en bas - enfin, ce qui dépasse du comptoir - et ses yeux s'arrêtent sur ma poitrine avec une lueur prédatrice. Mes yeux sont plus hauts. C'est pas mes seins qui vont t'offrir à boire. Dommage, murmure-t-il plus pour lui-même, et je me détourne, un peu gênée. Je n'ai pas l'habitude qu'on m'observe comme ça. Je finis de ranger ce qui traîne, histoire qu'il comprenne que je ne ressortirais pas mes bouteilles. Eh, ma princesse exotique qui ensoleille mes soirées, j'ai soif. S'il te plaît. Moi vouloir boire. Tu parles d'un prince charmant, je grommelle, surtout que là, il ressemble plutôt à Tarzan. Je vois du coin de l'oeil le couple se lever, et avec un sourire poli, j'encaisse leur argent. L'avantage, c'est que comme il est presque trois heures du matin, ils m'ont laissé un gros pourboire. Ce qui n'a pas échappé à l'autre alcoolo. Tu choisis. Tu m'offres un verre, ou je prends le dernier chez toi, et tu as enfin la nuit de folie dont tu rêves depuis si longtemps. Je déteste quand il fait ça. Avec un soupir, je finis par ressortir une bouteille, lui enlevant le luxe des glaçons pour cette fois. Je lui verse dans son verre sans le regarder. Je n'ai pas envie de voir son sourire arrogant et la lueur victorieuse de ses yeux. Il vide son verre d'un trait et me le tend raisonnablement pour que je le lave. Brave type. Bon, on passe au deuxième choix ? Crève.
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